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Clément CAMBOURNAC

Journal et lettres de Clément CAMBOURNAC"poilu" de la Grande Guerre

Y penser toujours, n'en parler jamais
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Nomination au grade de Chevalier de la Légion d’honneur :

Clément CAMBOURNAC ... Médecin auxiliaire, puis médecin aide-major G.B.D., est l’âme du groupe par son exemple et son ascendant sur ses hommes. Obtient d’eux dans les circonstances les plus critiques, le rendement maximum. S’est toujours fait remarquer lors des attaques de juillet 1916 ; alors qu’il remplissait les fonctions de médecin-chef du groupe, vient encore de se distinguer ; n’a pas hésité à plusieurs reprises à transporter lui-même des blessés dans les équipes de brancardiers qui [avaient de la peine à suffire à cette tâche] A été blessé grièvement au cours de l’attaque, a refusé d’être évacué immédiatement, a ainsi coopéré durant vingt-quatre heures de jour et de nuit au bon fonctionnement du service. (17 décembre 1916). 

Il émerveillait par sa pureté et sa vaillance. J’étais séduit par cette âme si héroïque et si douce, si vaillante et si bonne. (Ext. des lett. de Jean DESGRANGES, aumônier de la 34è division.) 

J’avais été frappé par son mâle visage, sur lequel se reflétait l’énergie, et par la douceur de ses yeux... (L. SOUMIER, aumônier israélite, 37è division.) 

Il était très connu dans la division et très admiré pour sa légendaire bravoure et sa haute valeur morale. Pour le Service de Santé, la perte du médecin A.-M. Cambournac est irréparable, car il est de ceux que l’on ne peut pas remplacer. (FERRAND, médecin divisionnaire, 37è division.)

Il était le seul dont les ordres ne fussent pas discutés. Sa présence suffisait à donner le calme à son entourage, même aux moments les plus critiques... Caractère franc, indifférent au respect humain, j’aimais en lui le catholique aux convictions solides, à la tenue irréprochable, au zèle aussi discret qu’efficace. (De N. MOULY, brancardier divisionnaire, 37è division.) 

 

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